top of page
DSC_0666.JPG

D'aussi loin qu'elle se souvienne, CélineBocquet  a toujours inventé des histoires : "Glaner, modeler, fabriquer des cabanes, dessiner pour créer un monde bien à moi, c'était comme pouvoir respirer à plein poumon, et c'est toujours le cas !".

Puis il y a eu une longue période de voyages. Plus vraiment question de rêver le monde mais plutôt de le découvrir,  le comprendre, et d'accepter d'en faire partie. 

Saisie par la magie de la photographie dès ses 17 ans, elle se forme pendant deux ans au métier de la révélation photographique argentique dans un laboratoire professionnel à Lisbonne.

Diplômée en Lettres, Langues, Arts Plastiques à l'Université Paris I Panthéon-Sorbonne en 2012, elle entame une carrière d'enseignante, d'abord à l'étranger puis en Haute-Savoie. C'est au pied du plateau des Glières, à mi-chemin entre Annecy et Genève que Céline a installé son atelier. 

Originaire de la région parisienne, en 2019, Céline rejoint le collectif d'artistes de plasticiens chercheurs GRAP'S d'Auvers-Sur-Oise, dont les objectifs sont d’explorer des problématiques artistiques en cours, de familiariser le publics avec ces approches, et de soutenir les artistes.

Avant tout plasticienne de cœur, elle travaille les matériaux, les médiums, les supports parfois par appropriation. Certains sujets l'imprègnent jusqu'à l'obsession. Quand l'émotion est à son comble les techniques s'imposent naturellement à elle.

 

Depuis 2017, sa démarche est récurrente, axée sur des sujets d'actualité qui la préoccupent particulièrement : la condition des femmes et leur émancipation, la fragilité des paysages, voire leur disparition.

Ses œuvres, parfois sombres, mettent en lumière une certaine beauté de la mort, avec un dialogue permanent entre la vie et la mort.

La gestuelle est son parti-pris : elle panse quand il faut soigner, écrit pour nommer, cloue quand il faut immobiliser, découds pour saccager, efface pour mettre en exergue ce qu'il ne faut pas oublier.

bottom of page